Beyrouth, 2013, M. Jean-Louis GILLET, Secrétaire général de l’AHJUCAF
M. Jean-Louis GILLET, Secrétaire général de l’AHJUCAF
Mes chers collègues et amis, Mesdames et messieurs,
Il me faut, étant votre secrétaire général, exprimer en toute modestie mais avec une pointe de fierté une satisfaction, une émotion et un souhait.
La satisfaction, le plaisir, est de vous retrouver, fidèles à notre appel et impatients, je l’imagine, d’échanger et de débattre sur le thème de notre colloque thématique, celui d’ »une déontologie pour les juges », avant de participer à nos réunions statutaires. Notre association est bien vivante et s’honore d’un fonctionnement auquel chacun, à sa place, participe de son mieux, irrigué par cette commune adhésion à des valeurs et repères issus d’une part de notre état de juges et d’autre part de notre appartenance au périmètre illustre, fécond, stimulant, de la francophonie respectueuse de nos différence mais assez cohérente pour nous cimenter. Le réseau que nous constituons s’honore de la compréhension et de l’appui de cette organisation internationale dont nous saluons aujourd’hui, avec amitié et gratitude, le représentant.
L’émotion est plus personnelle. C’est celle d’un secrétaire général qui voit venir en application de nos statuts et du temps qui passe le moment de cesser ses fonctions et de tendre la main au successeur que vous vous donnerez.
Le souhait est à la mesure de nos ambitions : Que cette manifestation apporte à tous des réponses à certaines des questions (elles sont innombrables) que nous pose l’exercice de nos fonctions au bénéfice de l’État de droit et dans un monde tourmenté, où les attentes du justiciable côtoient celles du citoyen inquiet et celles de l’être humain souffrant et que le souvenir des heures studieuses mais conviviales que nous allons passer ensemble nous soit, pour longtemps, réconfortant et utile.